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QVT

  • QVCT : 4 actions pour améliorer la qualité de vie et des conditions de travail

    Favoriser le droit à la déconnexion

    Le droit à la déconnexion est une mesure, issue de la loi El Khomri, qui stipule qu’un salarié a le droit de ne pas être connecté à ses outils numériques professionnels et de ne pas être joignable par son entreprise en dehors de ses horaires de travail.

    Actions à mettre en place pour favoriser le droit à la déconnexion :

    Sensibiliser vos collaborateurs au droit à la déconnexion.
    Permettre aux collaborateurs d’acquérir une compréhension approfondie de ce droit et prévenir les risques liés à l’hyperconnexion.
    Exemples d’actions : Organiser une conférence ou une formation avec un expert dans ce domaine.

    Encourager vos collaborateurs à avoir une utilisation raisonnée des outils numériques.
    Aider vos collaborateurs à adopter de bonnes pratiques digitales.
    Exemples d’actions : Inciter vos collaborateurs à désactiver leurs notifications professionnelles pendant leur temps de repos, activer les messages automatiques d’absence durant leurs congés…

    Créer une culture d’entreprise fondée sur la déconnexion.
    Encourager vos collaborateurs à se déconnecter de leurs outils numériques professionnels.
    Exemples d’actions : Interdire les réunions en dehors des heures de travail, respecter les temps de repos de vos collaborateurs, instaurer des journées sans e-mails…

    Élaborer une charte de droit à la déconnexion.
    Favoriser l’application du droit à la déconnexion.
    Exemples d’actions : Dans votre charte, vous pouvez indiquer la définition, les objectifs ainsi que les modalités de l’exercice de ce droit, les actions de sensibilisation et de formation menées par votre entreprise…

    Pour en savoir plus sur ce sujet, nous vous invitons à lire les articles suivants :
    Le droit à la déconnexion.
    Mettre en place le droit à la déconnexion.

    Lutter contre la sédentarité

    La sédentarité est « une situation d’éveil caractérisée par une dépense énergétique faible, en position assise ou allongée » (définition l’Anses).
    La sphère professionnelle est l’une des principales causes de la sédentarité chez les adultes. La sédentarité au travail est donc une réalité préoccupante qui peut avoir de lourdes conséquences sur la santé physique et mentale des collaborateurs.

    Actions à mettre en place pour lutter contre la sédentarité au travail :

    Sensibiliser vos collaborateurs aux risques liés à la sédentarité.
    Encourager vos collaborateurs à adopter des habitudes de vie plus actives.
    Exemples d’actions : Organiser une conférence avec un expert dans ce domaine, diffuser de la documentation autour de la sédentarité (newsletters santé, e-mails, affiches…), etc.

    Organiser des activités sportives et des ateliers bien-être.
    Inciter vos collaborateurs à pratiquer une activité physique régulière.
    Exemples d’actions : Organiser des séances de cardio-boxing, renforcement musculaire, Pilates, yoga sur tapis, Qi Gong

    Équiper vos collaborateurs de matériel anti-sédentarité.
    Limiter les positions statiques prolongées et encourager vos collaborateurs à pratiquer une activité physique tout en travaillant.
    Exemples d’actions : Fournir à vos salariés des bureaux ajustables en hauteur, des ballons de gym, des tapis de marche et des vélos de bureau…

    Pour en savoir plus sur ce sujet, nous vous invitons à lire les articles suivants :
    Qu’est-ce que la sédentarité ?
    Lutter contre la sédentarité au travail.

    Prévenir les troubles musculo-squelettiques (TMS)

    Les troubles musculo-squelettiques (TMS) sont « des affections touchant les structures situées à la périphérie des articulations : muscles, tendons, nerfs, ligaments, bourses séreuses, capsules articulaires, vaisseaux, etc. Les TMS résultent d’un déséquilibre entre les capacités physiques du corps et les sollicitations et contraintes auxquelles il est exposé. » (définition de l’Assurance Maladie.)

    Aujourd’hui, beaucoup de TMS sont reconnus comme étant des maladies professionnelles, car l’activité professionnelle est souvent la cause principale de ces affections.

    Actions à mettre en place pour prévenir les TMS au travail :

    Sensibiliser vos collaborateurs aux troubles musculo-squelettiques.
    Aider vos collaborateurs à mieux comprendre les TMS et à avoir les bons gestes et les bonnes postures pour les prévenir.
    Exemples d’actions : Organiser une conférence ou une formation avec un expert dans ce domaine.

    Aménager les postes de travail de façon ergonomique et fournir des équipements adaptés.
    Offrir des conditions de travail agréables à vos collaborateurs en adaptant leurs équipements à leurs besoins et à leurs caractéristiques physiques.
    Exemples d’actions : Fournir une souris ergonomique, un repose-poignets, un bureau ajustable en hauteur, une chaise avec un dossier et des accoudoirs réglables…

    Repenser l’organisation du travail.
    Limiter les positions incommodes et les gestes répétitifs.
    Exemples d’actions : Diversifier les tâches de vos collaborateurs, effectuer une rotation des postes, automatiser les tâches répétitives, alléger le rythme et l’intensité de certaines tâches…

    Organiser des activités physiques et des ateliers bien-être.
    Renforcer la santé de vos collaborateurs.
    Exemples d’actions : Proposer des séances de réveil musculaire, de posturologie, de massage, d’étirement, d’échauffement…

    Pour en savoir plus sur ce sujet, nous vous invitons à lire les articles suivants :
    Comprendre et prévenir les troubles musculo-squelettiques.
    Prévenir le syndrome du canal carpien.
    Prévenir les cervicalgies en entreprise.

    Limiter le stress au travail

    Pour l’OMS, « le stress lié au travail est l’ensemble des réactions que les employés peuvent avoir lorsqu’ils sont confrontés à des exigences et à des pressions professionnelles ne correspondant pas à leurs connaissances et à leurs capacités et qui remettent en cause leur aptitude à faire face ».

    Actions à mettre en place pour limiter le stress au travail :

    Créer un climat de travail sain.
    Offrir un cadre de travail paisible et agréable à vos collaborateurs.
    Exemples d’actions : Gérer les conflits de façon diplomatique, organiser des activités de team building, avoir de la reconnaissance pour le travail de vos collaborateurs…

    Favoriser l’équilibre entre la vie professionnelle et personnelle.
    Éviter que le travail empiète sur la vie personnelle de vos collaborateurs.
    Exemples d’actions : Adapter les horaires de travail, accorder des journées de télétravail, respecter les temps de repos de vos collaborateurs, éviter la surcharge de travail…

    Organiser des ateliers bien-être et des activités sportives.
    Aider vos collaborateurs à mieux évacuer et gérer le stress.
    Exemples d’actions : Organiser un atelier de gestion du stress, des séances de méditation, respiration, Tai-Chi, circuit training, danse…

    Pour en savoir plus sur ce sujet, nous vous invitons à lire notre article Le stress au travail : le comprendre et le prévenir.

    Pour conclure

    La mise en place d’une démarche QVCT est un véritable atout pour les entreprises. En effet, en améliorant la qualité de vie au travail de leurs collaborateurs, les entreprises améliorent, quant à elles, leur performance globale.

    Vous souhaitez améliorer la qualité de vie au travail de vos collaborateurs ?
    Yoburo peut vous accompagner dans cette démarche en vous proposant des activités physiques, des conférences et des ateliers bien-être adaptés à vos besoins. Si vous souhaitez plus d’informations, n’hésitez pas à nous contacter.

    Profitez de la semaine QVCT du 17 au 21 juin 2024 pour découvrir nos solutions !
    Depuis 2017, nous accompagnons les entreprises à concevoir et organiser des programmes QVCT sur mesure. Nos services sont disponibles partout en France en présentiel ou à distance. Pour organiser votre semaine QVCT avec Yoburo, cliquez ici.

  • Deux exercices de Qi Gong à faire au travail

    Dans cet article, Yoburo vous explique le principe de cette discipline et vous propose 2 exercices de Qi Gong à faire au travail pour vous relaxer.

    Présentation du Qi Gong

    Le Qi Gong est un art énergétique ancestral issu de la médecine traditionnelle chinoise. C’est une gymnastique douce et lente qui amène à un état de bien-être global. Cette discipline chinoise apporte de nombreux bienfaits au corps, à l’esprit et à la santé. Pour en savoir plus, Yoburo vous invite à lire l’article suivant : Le Qi Gong et ses bienfaits.

    Le Qi Gong repose sur 3 principes :
    • des mouvements du corps lents et détendus ;
    • des techniques de respiration synchronisées avec les gestes ;
    • une éducation à la concentration.

    Cette activité physique est basée sur 20 mouvements essentiels :
    • 5 mouvements généraux qui éveillent les 5 sens de l’énergie.
    • 5 mouvements pour la partie Ciel : la tête, le cou, les épaules et le haut du dos.
    • 5 mouvements pour la partie Homme : le tronc, la colonne vertébrale et le bassin.
    • 5 mouvements pour la partie Terre : les hanches et les membres inférieurs.

    Exercices de Qi Gong à faire au travail pour se relaxer

    Pour vous donner un aperçu de cette pratique, Yoburo vous propose, ci-dessous, 2 mouvements de Qi Gong faciles à faire au travail.

    1er mouvement : Le ciel et la terre communiquent

    Position de départ
    Placez-vous debout, les bras le long du corps, les jambes droites et écartées à la largeur de vos épaules, les pieds parallèles. Votre corps doit être détendu, souple et relâché.

    Lorsque vous inspirez 

    1re étape : Tournez les paumes de vos mains vers le ciel, puis levez doucement vos bras sur  les côtés en veillant à garder vos coudes relâchés.

    2e étape : Lorsque vos bras arrivent à la hauteur de vos épaules, portez votre regard  légèrement vers le haut tout en continuant de lever les bras vers le ciel.

    3e étape : Une fois que vos bras sont à la verticale, rentrez légèrement le menton et tournez  les paumes de vos mains vers la terre.

    Lorsque vous expirez

    1re étape : Descendez doucement vos bras devant vous, les paumes de vos mains toujours dirigées vers le bas.

    2e étape : Lorsque vos bras arrivent à la hauteur de vos épaules, fléchissez légèrement les
    genoux tout en veillant à garder votre dos droit. Continuez de descendre vos bras jusqu’à votre nombril.

    3e étape : Relâchez vos poignets et tournez à nouveau les paumes de vos mains vers l’extérieur pour revenir à la position initiale afin de recommencer cet exercice. Vous pouvez répéter cet exercice 5 fois avant de passer au 2e mouvement.

    Pour mieux visualiser cet exercice, n’hésitez pas à regarder cette vidéo explicative : cliquez ici.

    2e mouvement : Le feu et l’eau s’harmonisent

    Position de départ
    Placez-vous debout, les jambes droites et écartées à la largeur de vos épaules, les pieds parallèles. Avec vos bras, formez un cercle devant votre nombril en tournant les paumes de vos mains vers le ciel.

    Lorsque vous inspirez

    1re étape : Fléchissez légèrement les genoux et montez lentement vos mains en face de votre poitrine (en veillant à toujours former un cercle avec vos bras).

    2e étape : Tournez les paumes de vos mains face à vous, puis ramenez-les jusqu’à votre poitrine.

    Lorsque vous expirez

    1re étape : Tournez les paumes de vos mains vers le sol, puis descendez-les à nouveau jusqu’à votre nombril tout en redressant vos jambes.

    2e étape : Tournez à nouveau les paumes de vos mains vers le ciel pour revenir à la position initiale afin de recommencer cet exercice.

    Vous pouvez répéter cet exercice 5 fois avant de reprendre sereinement votre travail.

    Pour mieux visualiser cet exercice, n’hésitez pas à regarder cette vidéo explicative : cliquez ici.

    Vous êtes une entreprise et êtes intéressé par cette pratique ?
    Yoburo organise des séances de Qi Gong au sein des entreprises pour améliorer et renforcer la QVT des collaborateurs. Nos professeurs sont des professionnels qualifiés qui s’adaptent parfaitement à vos besoins, vos objectifs et vos envies, mais aussi à ceux de vos collaborateurs. Si vous souhaitez plus d’informations, n’hésitez pas à nous contacter.

  • Prévenir les cervicalgies en entreprise

    Dans cet article, Yoburo vous présente les cervicalgies et vous donne quelques conseils pour les prévenir en entreprise.

    Qu’est-ce que les cervicalgies ?

    Comprendre les cervicalgies

    Les cervicalgies sont des douleurs localisées au niveau de la nuque et du cou. Ces douleurs peuvent avoir différentes origines : tensions musculaires, lésions des nerfs, inflammations des ligaments ou des tendons, etc.

    Les cervicalgies sont des troubles musculo-squelettiques (TMS) très fréquents. En effet, « environ 2/3 de la population française serait concernée dans sa vie par un épisode douloureux du cou. De plus, environ une personne sur cinq a présenté un épisode de cervicalgie de plus de 30 jours dans l’année écoulée » (source : ameli.fr).

    Il existe 3 types de cervicalgies :

    • Les cervicalgies dites « communes » et le torticolis qui surviennent en dehors d’un traumatisme et en l’absence de maladie pouvant être à l’origine des douleurs.
    • Les cervicalgies causées par un traumatisme cervical.
    • Les cervicalgies symptomatiques résultant d’une maladie.

    Dans la suite de cet article, nous nous focaliserons uniquement sur les cervicalgies communes.

    Les symptômes des cervicalgies

    Voici les principaux symptômes des cervicalgies communes :

    Des douleurs, raideurs et tensions musculaires au niveau du cou, du haut du dos et des épaules ;
    • Des maux de tête ;
    Une difficulté à bouger le cou et la tête en cas de torticolis ;
    De la fatigue…

    Les causes des cervicalgies

    Voici les causes les plus courantes des cervicalgies communes :

    • Une mauvaise posture : maintenir une posture incorrecte, en particulier pendant des périodes prolongées, peut causer des tensions musculaires et des douleurs dans la région cervicale.
    Le stress : il peut provoquer des tensions musculaires excessives au niveau du cou et des épaules.
    La sédentarité : le manque d’exercice physique et de mouvement peut affaiblir les muscles du cou et des épaules.
    • L’arthrose cervicale : c’est une affection courante qui peut causer des douleurs cervicales et une raideur articulaire.
    • Un mouvement brusque : un mouvement rapide et violent de la tête peut entraîner une tension musculaire au niveau du cou.

    Les conséquences des cervicalgies en entreprise

    Les cervicalgies peuvent avoir des conséquences significatives sur la santé et le bien-être des collaborateurs, ainsi que sur la productivité et la rentabilité des entreprises. En voici quelques exemples :

    • Augmentation de l’absentéisme : les cervicalgies peuvent entraîner des absences répétées au travail, ce qui peut engendrer des coûts importants pour les entreprises en termes d’arrêts de travail et de remplacements des collaborateurs absents.


    • Dégradation de la santé et du bien-être des collaborateurs : les douleurs et gênes liées aux cervicalgies peuvent détériorer la qualité de vie des collaborateurs et affecter leur motivation, leur épanouissement ainsi que leur engagement professionnel.

    • Baisse de la productivité : ce trouble musculo-squelettique peut affecter la concentration, la mobilité et la capacité de travail des collaborateurs, entraînant ainsi une baisse de la productivité pour les entreprises.

    Comment prévenir les cervicalgies en entreprise ?

    Ci-dessous, vous trouverez quelques conseils faciles à mettre en place pour prévenir les cervicalgies en entreprise.

    Former les collaborateurs à la prévention des troubles musculo-squelettiques (TMS)

    Organiser des conférences et des formations sur les troubles musculo-squelettiques permet aux collaborateurs :

    • de mieux connaître et comprendre les conséquences des TMS sur leur santé physique et mentale ;
    • d’apprendre les techniques d’échauffement préalable à l’exercice de leur activité professionnelle ;
    • d’adopter les bonnes pratiques gestuelles et posturales pour accomplir efficacement leurs tâches professionnelles…

    Aménager les postes de travail de façon ergonomique et fournir des équipements adaptés

    L’aménagement des postes de travail avec des équipements adaptés aux besoins et aux caractéristiques physiques des collaborateurs permet de limiter les positions incommodes et de réduire les risques de TMS, tels que les cervicalgies.
    Pour aménager de façon ergonomique les postes de travail sur écran, nous vous invitons à lire notre article Travail sur écran : comment avoir une posture ergonomique ?

    Favoriser les pauses actives

    Pour prévenir les douleurs cervicales causées par des positions statiques prolongées, les entreprises doivent veiller à encourager les collaborateurs à prendre régulièrement des pauses actives pour soulager les tensions accumulées dans les muscles du cou et des épaules (se lever, se déplacer, monter et descendre des escaliers, s’étirer…).

    Organiser des activités physiques et des ateliers bien-être

    Pour prévenir les cervicalgies, les entreprises peuvent organiser des activités physiques et des ateliers bien-être adaptés aux besoins de leurs collaborateurs. Par exemple :

    • Des exercices d’étirement, d’échauffement et des séances de réveil musculaire pour détendre les articulations, améliorer la souplesse et renforcer les muscles du cou.
    • Des séances de yoga ou de Pilates pour renforcer la musculature cervicale, réduire les tensions au niveau du cou, évacuer le stress et limiter les positions statiques prolongées.
    • Des massages pour soulager les tensions musculaires et améliorer la circulation sanguine dans le cou et les épaules.
    • Des séances d’ostéopathie ou de kinésithérapie pour corriger les déséquilibres musculaires, traiter les douleurs cervicales, améliorer la mobilité du cou…

    Pour conclure

    De nombreuses solutions de prévention santé peuvent être mises en place en entreprise pour combattre les cervicalgies ainsi que les autres troubles musculo-squelettiques.

    Pour prévenir les TMS en entreprise, Yoburo propose de nombreuses solutions santé :
    • Des activités physiques et des ateliers bien-être : réveil musculaire, étirements,
    échauffements, atelier gestes et postures, massages, yoga sur chaise ou sur tapis…
    • Des conférences : se prémunir des troubles musculo-squelettiques et adopter les bonnes
    postures au travail ;
    Des Safety Day et Safety Week, semaine QVT

    Si vous souhaitez plus d’informations, n’hésitez pas à nous contacter.

  • Lutter contre la sédentarité au travail

    Lutter contre la sédentarité au travail

    La sédentarité au travail est une réalité préoccupante qui peut avoir de lourdes conséquences sur la santé physique et mentale des collaborateurs. Pour prévenir et contrer la sédentarité, il est donc essentiel de mettre en place des mesures adéquates. Dans cet article, Yoburo vous donne quelques conseils pour lutter efficacement contre la sédentarité au travail.

    Pourquoi lutter contre la sédentarité au travail ?

    La sédentarité est « une situation d’éveil caractérisée par une dépense énergétique faible, en position assise ou allongée » (définition de l’Anses).

    Lutter contre la sédentarité au travail est un enjeu majeur de santé, car :

    • Les postures sédentaires prolongées peuvent augmenter le risque de développer des maladies cardiovasculaires, des cancers, du diabète, des problèmes de poids (obésité), des troubles musculo-squelettiques, du stress, de l’anxiété…
    • En France, 95 % des adultes sont exposés à un risque de détérioration de leur santé par manque d’activité physique ou un temps trop long passé assis (source : l’Anses).
    • La sédentarité est la quatrième cause principale de décès prématurés dans le monde (source : OMS).
    • La sphère professionnelle est l’une des principales causes de la sédentarité chez les adultes.

    Pour en savoir plus sur la sédentarité, nous vous invitons à lire l’article suivant : Qu’est-ce que la sédentarité ?

    Comment lutter contre la sédentarité au travail ?

    Pour lutter efficacement contre la sédentarité au travail, nous partageons dans cette partie de nombreux conseils destinés aux collaborateurs et aux entreprises.

    Conseils pour les collaborateurs

    Faire régulièrement des pauses actives

    Pour contrer les effets négatifs de la sédentarité, il est recommandé de faire régulièrement des pauses actives. Voici les temps de pause recommandés :

    • Pour un travail intensif : prendre une pause active de 5 minutes toutes les 30 minutes.
    • Pour un travail dans des conditions classiques : prendre une pause active de 15 minutes toutes les 2 heures.

    Exemples de pauses actives : se promener autour de votre lieu de travail, faire du yoga, monter et descendre des escaliers, faire des étirements, etc.

    Voici quelques exercices simples à réaliser au travail durant vos pauses :

    Adopter de bonnes habitudes de travail

    Pour limiter la sédentarité tout en travaillant, nous vous recommandons de :

    • Passer vos appels professionnels et faire des réunions en marchant ;
    • Changer régulièrement de position de travail en alternant la position assise et debout ;
    • Utiliser de temps en temps un ballon de gym à la place de votre chaise de bureau pour rester en mouvement et tonifier vos muscles ;
    • Mettre un rappel sur votre téléphone pour vous lever et marcher toutes les 2 heures ou toutes les 30 minutes, selon votre intensité de travail…

    Pratiquer une activité sportive régulière

    Pratiquer une activité sportive régulière est l’un des meilleurs remèdes pour préserver votre santé. Pour un adulte de 18 à 64 ans, l’OMS recommande de pratiquer :

    • Une activité physique d’endurance d’intensité modérée pendant au moins 2h30 ou d’intensité soutenue pendant au moins 1h15 par semaine.
    • Des activités de renforcement musculaire d’intensité modérée 2 fois par semaine.

    Profiter du trajet domicile-travail

    Le trajet domicile-travail est l’occasion idéale pour avoir une activité physique et limiter le temps de position statique dans la journée. Pour cela, nous vous recommandons de :

    • Privilégier la marche ou le vélo si vous avez une courte distance à faire.
    • Descendre une station (de métro, bus, tramway…) avant votre lieu de travail ou de garer votre voiture un peu plus loin pour terminer le trajet à pied.

    S’équiper d’objets connectés

    Les montres connectées ainsi que certaines applications de smartphones s’avèrent très utiles pour adopter une routine anti-sédentaire. En effet, ces gadgets vous permettent de :

    • Mesurer votre activité physique pour avoir une vue d’ensemble de vos dépenses énergétiques quotidiennes.
    • Recevoir des rappels pour vous inciter à bouger régulièrement et éviter ainsi les postures sédentaires prolongées.

    Conseils pour les entreprises

    Sensibiliser les collaborateurs aux risques liés à la sédentarité

    Pour prévenir la sédentarité au sein de votre entreprise, vous pouvez mettre en place des actions de sensibilisation, d’information et de formation autour de la sédentarité. Ces actions peuvent inciter vos collaborateurs à adopter des habitudes plus actives favorisant leur santé physique et mentale.

    Exemples d’actions de sensibilisation : une formation pour adopter de bonnes postures au travail, une conférence pour prévenir la sédentarité et les troubles musculo-squelettiques, une communication axée sur les bonnes pratiques à adopter pour prévenir la sédentarité (newsletters santé, e-mails, affiches)…

    Organiser des activités sportives et des ateliers bien-être

    Proposer des activités sportives et des ateliers bien-être en entreprise contribue significativement à réduire la sédentarité au travail. Cette démarche encourage en effet les collaborateurs à prendre soin de leur santé en pratiquant régulièrement une activité physique tout en étant sur leur lieu de travail. Par ailleurs, ces activités QVT apportent de nombreux autres avantages, tels que l’amélioration des performances mentales, la réduction du stress, le renforcement de la cohésion entre les collaborateurs, etc.

    Exemples d’activités sportives et d’ateliers bien être : cardio-boxing, renforcement musculaire, Pilates, yoga sur tapis, yoga sur chaise, posturologie, étirements…

    S’équiper de matériel anti-sédentarité

    Pour contrer les effets néfastes de la position statique au bureau et de la sédentarité, il est possible de recourir à différents accessoires visant à encourager l’activité physique des collaborateurs, tels que :

    • Des bureaux ajustables en hauteur permettant de travailler en position assise ou debout ;
    • Des ballons de gym ;
    • Des tapis de marche et des vélos de bureau adaptés pour pouvoir faire de l’exercice tout en continuant de travailler…

    Vous êtes une entreprise et souhaitez prendre soin de la santé de vos collaborateurs en luttant contre la sédentarité ? Yoburo peut vous accompagner dans cette démarche QVT en vous proposant des activités sportives, des ateliers bien-être et des conférences. Nous nous adaptons à votre secteur d’activité, vos envies et besoins pour vous proposer un programme anti-sédentarité sur mesure ! Si vous souhaitez plus d’informations, n’hésitez pas à nous contacter.

  • Prévenir le syndrome du canal carpien

    Prévenir le syndrome du canal carpien

    Le syndrome du canal carpien est une maladie professionnelle très fréquente qui peut avoir des conséquences néfastes pour les collaborateurs et les entreprises. Dans cet article, Yoburo vous donne quelques conseils pour prévenir le syndrome du canal carpien en entreprise.

    Pourquoi prévenir le syndrome du canal carpien ?

    Le syndrome du canal carpien est une affection qui engendre principalement des douleurs, picotements et engourdissements au niveau de la main et du poignet. C’est un trouble musculo-squelettique (TMS) qui peut avoir des conséquences néfastes pour les collaborateurs touchés par cette affection, mais aussi pour les entreprises.

    Pour les collaborateurs :

    • dégradation de la santé et de la qualité de vie : gênes et douleurs fréquentes, diminution de la motricité fine, perte d’autonomie…
    • dégradation de la vie professionnelle : difficulté à effectuer certaines tâches, baisse des performances, risque d’inaptitude…

    Pour les entreprises :

    • augmentation des incidents et accidents de travail ;
    • augmentation de l’absentéisme et du turnover ;
    • diminution de la productivité et de la qualité du travail…

    Si vous souhaitez en savoir plus sur cette affection, Yoburo vous invite à lire l’article suivant : Qu’est-ce que le syndrome du canal carpien ?

    Comment prévenir le syndrome du canal carpien en entreprise ?

    Ci-dessous, vous trouverez quelques conseils pour prévenir le syndrome du canal carpien en entreprise.

    Former les collaborateurs à la prévention des TMS

    Proposer aux collaborateurs des conférences et formations sur les troubles musculo- squelettiques pour :
    • connaitre et comprendre les conséquences des TMS sur la santé ;
    • apprendre à s’échauffer avant la prise de poste ;
    • adopter les bons gestes et les bonnes postures…

    Aménager les postes de travail de façon ergonomique et fournir des équipements adaptés

    Des postes et des outils de travail adaptés aux besoins et aux caractéristiques physiques des collaborateurs limitent les positions incommodes et mouvements potentiellement néfastes pour les mains et poignets. Par exemple :

    aménager un poste de travail sur écran en prenant en compte les caractéristiques physiques de chaque collaborateur (une souris ergonomique, un repose-poignets, etc.) ;
    • fournir un seau essoreur aux agents d’entretien pour qu’ils n’aient pas à essorer manuellement une serpillère…

    Repenser l’organisation du travail

    Les entreprises peuvent revoir leur organisation en mettant en place des actions pour prévenir et limiter l’apparition du syndrome du canal carpien. Par exemple :

    • diversifier les tâches des collaborateurs ;
    • effectuer une rotation des postes ;
    • automatiser les tâches répétitives ;
    • alléger le rythme et l’intensité de certaines tâches ;
    • instaurer des temps de repos suffisant pour récupérer…

    Organiser des séances d’étirements

    Effectuer quotidiennement des étirements des mains et poignets permet également de prévenir le syndrome du canal carpien. En effet, les étirements détendent les articulations, améliorent la souplesse et renforcent les muscles des poignets ainsi que des mains.

    Pour conclure

    Pour prévenir le syndrome du canal carpien ainsi que les autres TMS, Yoburo propose de nombreuses solutions santé aux entreprises :

    des activités physiques et ateliers bien-être : réveil musculaire, étirements, échauffements, atelier gestes et postures…
    • des conférences : se prémunir des troubles musculo-squelettiques et adopter la bonne posture au travail ;
    une formation des référents en interne ;
    • des Safety Day, Safety Week et journées QVT…

    Si vous souhaitez plus d’informations, n’hésitez pas à nous contacter.

  • Organiser votre semaine de la QVT 2023

    Organiser la semaine de la QVT 2023

    En juin prochain aura lieu la semaine pour la qualité de vie au travail (SQVT). Pour l’occasion, nous souhaitons vous faire découvrir les bénéfices d’organiser cet événement au sein de votre entreprise et vous présenter les différentes prestations que nous proposons pour aider les entreprises à organiser leur semaine QVT.

    Les bénéfices d’organiser une semaine pour la qualité de vie au travail (SQVT)

    La semaine de la QVT est un événement annuel, organisé par l’Anact, qui a pour principal objectif de sensibiliser les employeurs et les employés à la qualité de vie au travail. Cet événement est l’occasion idéale pour mettre en place des actions visant à améliorer les conditions de travail des employés, tout en augmentant la performance globale des entreprises.

    Organiser une semaine QVT apporte de nombreux bénéfices aux collaborateurs et aux entreprises. Voici les principaux bénéfices :

    Création d’un environnement de travail agréable et stimulant qui favorise la coopération et la cohésion entre les collaborateurs.

    Préservation de la santé physique et mentale des collaborateurs qui permet de réduire le taux d’absentéisme, les accidents de travail et le turn-over.

    Développement d’une culture d’entreprise axée sur la QVT qui améliore l’attractivité des entreprises.

    Amélioration de l’épanouissement professionnel des collaborateurs qui conduit à une optimisation de leurs performances, une fidélisation accrue et un engagement renforcé envers leur entreprise.

    Organiser votre semaine de la QVT avec Yoburo

    Vous souhaitez être accompagné pour préparer et organiser votre semaine QVT ? Nous pouvons vous aider !

    Nous proposons de nombreuses prestations (en présentiel ou à distance) pour améliorer la qualité de vie au travail des collaborateurs. Voici un aperçu de nos solutions QVT :

    Des conférences sur des thèmes variés : le droit à la déconnexion, la prévention des troubles musculo-squelettiques (TMS), l’alimentation au travail, la communication non violente, l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, la gestion du stress…

    Des ateliers bien-être : yoga des yeux, sophrologie, méditation, massages, exercices de réveil musculaire…

    Des activités sportives : yoga (sur tapis et sur chaise), Pilates, renforcement musculaire, circuit training, Zumba, cardio-boxing, self-defense, Taï-Chi, Qi Gong…

    Les avantages de faire appel à nos services :

    📏 Un programme sur mesure : nous nous adaptons à votre secteur d’activité, vos besoins, vos problématiques, vos envies, mais aussi à ceux de vos collaborateurs.

    🗓 Une grande flexibilité et une grande simplicité : vous choisissez vos jours, vos activités et vos horaires, nous nous occupons du reste !

    🎓 Des intervenants spécialisés et certifiés.
    Yoburo, c’est la souplesse au service du mieux-être de vos collaborateurs !

    Pour organiser votre semaine QVT avec Yoburo, cliquez ici. Si vous souhaitez plus d’informations, n’hésitez pas à nous contacter.

  • Mettre en place le droit à la déconnexion

    Mettre en place le droit à la déconnexion

    Pour préserver la santé et le bien-être des salariés, un droit à la déconnexion a été inscrit dans la loi Travail afin d’encourager les entreprises à limiter l’hyperconnexion. Dans cet article, Yoburo vous présente les nombreux bénéfices qu’apporte ce droit et vous donne des conseils pratiques pour le mettre en place au sein de votre entreprise.

    Pourquoi mettre en place le droit à la déconnexion ?

    Mettre en place le droit à la déconnexion apporte de nombreux bénéfices aux collaborateurs et aux entreprises.

    Pour les collaborateurs :

    • environnement de travail positif et agréable ;
    • conservation d’un équilibre entre leur vie professionnelle et personnelle : l’hyperconnexion peut contribuer à l’effacement des frontières entre la vie professionnelle et la vie personnelle ;
    • préservation de leur santé mentale : l’hyperconnexion peut entraîner une baisse de concentration et de productivité, une fatigue mentale, un stress voire un burnout

    Pour les entreprises :

    • amélioration des performances des collaborateurs ;
    • augmentation de la productivité ;
    • diminution de l’absentéisme et du turnover ;
    • fidélisation et fort engagement des collaborateurs ;
    • plus grande attractivité et plus grande capacité à attirer de nouveaux talents ;
    • amélioration de la culture d’entreprise…

    Le droit à la déconnexion est donc une mesure qui favorise la qualité de vie au travail des collaborateurs (QVT) et améliore la performance globale des entreprises.

    Comment mettre en place le droit à la déconnexion ?

    Ci-dessous, nous vous proposons des actions à mettre en place pour favoriser le droit à la déconnexion au sein de votre entreprise.

    Sensibiliser vos collaborateurs au droit à la déconnexion

    Pour sensibiliser vos collaborateurs au droit à la déconnexion, vous pouvez organiser une conférence avec un expert dans ce domaine. Lors de cette conférence, l’expert pourra :
    • présenter le droit à la déconnexion et expliquer l’importance de celui-ci ;
    • mettre en avant les nombreux bénéfices qu’apporte ce droit ;
    • informer les collaborateurs des risques liés à l’hyperconnexion et à la surcharge informationnelle ;
    • donner des conseils pratiques pour aider les collaborateurs à déconnecter des outils numériques ;
    • favoriser une utilisation raisonnée des outils digitaux…

    En organisant une conférence sur le droit à la déconnexion, vous offrez à vos collaborateurs l’occasion d’acquérir une compréhension approfondie de ce droit.


    Encourager vos collaborateurs à avoir une utilisation raisonnée des outils numériques

    Pour mettre en place le droit à la déconnexion au sein de votre entreprise, vous pouvez également encourager vos collaborateurs à adopter de bonnes pratiques digitales telles que :

    • désactiver les notifications professionnelles pendant les temps de repos (soirs, week-ends et congés) ;
    • activer les messages automatiques d’absence durant les congés en précisant la personne à contacter en cas d’urgence ;
    • communiquer et envoyer des e-mails uniquement pendant les horaires de travail ou utiliser la fonction d’envoi différé ;
    • organiser et filtrer les informations pour gérer l’infobésité ;
    • désactiver les alertes sonores ou visuelles ;
    • respecter le droit à la déconnexion des autres collaborateurs ;
    • éviter d’emporter les outils numériques professionnels chez soi…

    En formant vos collaborateurs à avoir une utilisation raisonnée des outils numériques, vous contribuez à améliorer leur qualité de vie et vous les aidez à être plus performants.

    Créer une culture d’entreprise fondée sur la déconnexion

    Pour mettre en place le droit à la déconnexion au sein de votre entreprise, vous devez également veiller à créer une culture qui encourage réellement les collaborateurs à se déconnecter de leurs outils numériques professionnels. Voici quelques pistes d’actions pour construire une culture de déconnexion bienveillante :

    • interdire les réunions en dehors des heures de travail de vos collaborateurs ;
    • regrouper tous les flux de communication sur une même plateforme collaborative (comme Slack ou Microsoft Teams) ;
    • aménager un espace de détente sans outils numériques pour permettre à vos collaborateurs de déconnecter sans sortir de l’entreprise ;
    • instaurer des journées sans e-mails pour sensibiliser vos collaborateurs au droit à la déconnexion ;
    • respecter les temps de repos de vos collaborateurs ;
    • former vos managers au droit à la déconnexion pour qu’ils puissent transmettre les bonnes pratiques digitales à leur équipe ;
    • définir des horaires pendant lesquels il est déconseillé d’envoyer des messages ;
    • organiser des pauses « digital detox » telles que des cours de yoga, des séances de méditation, des massages, des activités sportives…

    En créant une culture d’entreprise qui encourage la déconnexion, vous offrez à vos collaborateurs un environnement de travail qui favorise le bien-être et la productivité.

    Élaborer une charte de droit à la déconnexion

    Pour favoriser l’application du droit à la déconnexion, vous pouvez établir une charte dans laquelle vous pouvez indiquer :

    • la définition et les objectifs du droit à la déconnexion ;
    • les modalités de l’exercice de ce droit ;
    • les actions de sensibilisation et de formation menées par l’entreprise ;
    • les périodes de déconnexion ;
    • les bonnes pratiques à appliquer telles que les mesures pour lutter contre l’utilisation des outils numériques professionnels hors temps de travail, les mesures pour réduire les phénomènes de surcharge cognitive…

    Pour que cette charte soit adaptée aux besoins de vos collaborateurs, n’hésitez pas à leur proposer de participer activement à son élaboration.

    Vous souhaitez favoriser l’application du droit à la déconnexion au sein de votre entreprise ? Yoburo peut vous accompagner dans cette démarche en vous proposant :

    des conférences sur le droit à la déconnexion, l’équilibre entre la vie professionnelle et personnelle, les bonnes pratiques en télétravail…

    des activités sportives et des ateliers bien-être pour déconnecter des outils numériques le temps d’une pause : circuit training, boxe, renforcement musculaire, Zumba, cardio-boxing, méditation, sophrologie, yoga, pilates, exercices de respiration

    Nous nous adaptons à votre secteur d’activité et à vos besoins pour vous proposer un programme sur mesure. Si vous souhaitez plus d’informations, n’hésitez pas à nous contacter.

  • L’écoute active en entreprise

    L’écoute active en entreprise

    L’écoute active est une technique de communication ainsi qu’un savoir-être indispensable pour entretenir des relations professionnelles harmonieuses et constructives. Dans cet article, Yoburo vous fait découvrir cette technique et vous liste les nombreux bénéfices qu’elle apporte aux collaborateurs et aux entreprises.

    Qu’est-ce que l’écoute active ?

    L’écoute active (appelée également l’écoute bienveillante, attentive ou empathique) est une technique de communication développée par Carl Ransom Rogers, un psychologue humaniste américain.

    Cette technique de communication consiste à écouter attentivement et bienveillamment
    nos interlocuteurs. L’écoute active a 2 objectifs principaux :

    • Pour l’écoutant : comprendre véritablement le message de son interlocuteur.
    • Pour l’écouté : se sentir réellement écouté et pouvoir exprimer librement ses pensées, opinions et émotions sans craindre d’être jugé par l’écoutant.

    L’écoute active est un des piliers de la communication non violente, un outil de communication basé sur la bienveillance, le respect, l’authenticité et l’empathie. Si vous souhaitez en savoir plus sur ce sujet, Yoburo vous invite à lire l’article suivant : Qu’est-ce la communication non violente ?

    Quels sont les bénéfices de l’écoute active en entreprise ?

    L’écoute active apporte de nombreux bénéfices aux collaborateurs et aux entreprises. En effet, cette technique de communication permet principalement :

    • de créer un climat de travail agréable, serein et respectueux en limitant les tensions,
    conflits, incompréhensions et malentendus.
    • d’entretenir des relations professionnelles de qualité en ayant des échanges constructifs
    et positifs avec l’ensemble des collaborateurs.
    • de renforcer l’esprit d’équipe des collaborateurs en ayant une meilleure cohésion,
    solidarité et empathie au sein de l’entreprise.
    • d’améliorer la qualité de vie au travail des collaborateurs en favorisant leur bien-être…

    Comment pratiquer l’écoute active en entreprise ?

    Ci-dessous, vous trouverez 5 conseils pour pratiquer efficacement l’écoute active en entreprise.

    Être pleinement disponible pour votre interlocuteur

    Pour écouter activement un collaborateur, il est important d’être pleinement disponible pour lui. Lors d’un échange, vous devez donc veiller à :

    • focaliser votre attention uniquement sur la conversation : vous ne devez pas exécuter
    une autre tâche en même temps, regarder votre téléphone, vous laisser distraire par vos
    pensées, etc.
    • choisir le bon moment pour discuter avec votre interlocuteur afin de ne pas être
    interrompu, dérangé ou d’être pressé par le temps.
    • regarder votre interlocuteur dans les yeux pour lui montrer que vous êtes attentif à ses
    paroles.

    Ne pas interrompre votre interlocuteur

    Pour écouter attentivement et bienveillamment un collaborateur, il est nécessaire de le laisser développer pleinement ses propos et pensées. Pour cela, vous devez veiller à :

    • ne pas couper la parole de votre interlocuteur : vous devez éviter de l’interrompre avec des interrogations, de lui imposer vos solutions ou opinions s’il n’en manifeste pas le désir, de ramener la conversation à vous, etc.
    • ne pas briser un silence alors que votre interlocuteur n’est pas allé au bout de sa pensée. Les silences s’avèrent très utiles dans les discussions, car ils permettent à l’écouté de prendre le temps de formuler et structurer ses pensées afin de mieux se faire comprendre par l’écoutant

    Ne pas interpréter les propos de votre interlocuteur

    Pour une écoute active de qualité, il est également essentiel de ne pas interpréter les propos de votre interlocuteur, c’est-à-dire de donner une signification subjective à ses propos. Lors d’une discussion avec un collaborateur, vous devez donc veiller à :

    • écouter votre interlocuteur en mettant de côté vos jugements et opinions afin d’être le plus neutre et objectif possible.
    • accepter d’entendre une idée potentiellement différente de la vôtre.
    • avoir de l’empathie envers votre interlocuteur afin de percevoir la situation comme il la voit ou la ressent.

    S’assurer d’avoir bien compris le message de votre interlocuteur

    Comprendre réellement les propos de votre interlocuteur est l’un des objectifs principaux de l’écoute active. Pour vérifier votre compréhension, il est recommandé de :

    • reformuler les phrases importantes de votre interlocuteur en utilisant vos propres mots et en évitant de donner des opinions ou commentaires personnels.
    • poser des questions pour recueillir des informations supplémentaires, vérifier ou compléter votre compréhension.
    La reformulation et les questions sont des excellents outils de communication, car ils permettent à l’écouté de clarifier, reprendre et préciser ses propos afin de dissiper tout malentendu. Ces outils doivent être utilisés uniquement lorsque votre interlocuteur a terminé de développer une idée. Veillez toujours à ne pas l’interrompre dans ses explications.

    Observer attentivement le langage non verbal de votre interlocuteur

    Pour écouter bienveillamment et activement un collaborateur, il est également important de prêter attention à son langage non verbal. Lors d’une discussion, essayez d’observer attentivement :

    • le langage corporel de votre interlocuteur : ses gestes, postures, expressions du corps et du visage, etc.
    • tous les éléments relatifs à la voix de votre interlocuteur (le paraverbal) : intonation,
    timbre, puissance sonore, débit, etc.
    Le langage non verbal fournit de précieuses informations sur les émotions et ressentis de votre interlocuteur. Ces informations non verbales vous aident à :
    • mieux comprendre les propos de votre interlocuteur.
    • adapter votre propre communication verbale et non verbale aux émotions de votre interlocuteur afin d’avoir une écoute bienveillante et empathique.

    Pour conclure

    En entreprise, l’écoute active est indispensable pour avoir des échanges professionnels harmonieux, constructifs, positifs et bienveillants. Les relations au travail jouent un rôle prépondérant dans la qualité de vie au travail des collaborateurs et dans la performance des entreprises.

    Vous êtes une entreprise et souhaitez former vos collaborateurs à l’écoute active ? Yoburo peut vous accompagner dans cette démarche en vous proposant une conférence dédiée à la communication non violente (CNV). En présentiel ou en visioconférence, nous nous adaptons à vos besoins ! Si vous souhaitez plus d’informations, n’hésitez pas à nous contacter.

  • Qu’est-ce que la communication non violente ?

    La communication non violente (CNV) est un outil de communication indispensable pour entretenir des relations professionnelles de qualité et gérer les conflits bienveillamment. Dans cet article, Yoburo vous fait découvrir cette technique et vous liste les nombreux bénéfices qu’elle apporte aux collaborateurs et aux entreprises.

    L’origine de la communication non violente

    La communication non violente, appelée également la communication Nonviolente (CNV), est une technique de communication développée par Marshall Bertram Rosenberg, un psychologue américain. La CNV s’inspire fortement des travaux de Carl Ransom Rogers, un psychologue humaniste américain, qui a développé l’écoute active. Par ailleurs, l’expression « non violente » est une référence directe au terme « non-violence » instauré par Gandhi dans les années 1920.

    Marshall Bertram Rosenberg désigne la CNV comme « le langage et les interactions qui renforcent notre aptitude à donner avec bienveillance et à inspirer aux autres le désir d’en faire autant ». L’objectif de cette technique de communication est donc d’entretenir des relations bienveillantes et respectueuses avec autrui, aussi bien dans un cadre professionnel que personnel.

    Le principe de la communication non violente

    La CNV est une technique de communication basée sur la bienveillance, le respect, l’authenticité et l’empathie.

    Utilité de la CNV en entreprise

    Dans le monde du travail, la communication non violente s’avère très utile pour entretenir des relations professionnelles de qualité, avoir des échanges constructifs et gérer bienveillamment les tensions au sein des entreprises. En effet, la CNV permet principalement d’apprendre à :
    • écouter pleinement et activement autrui ;
    • communiquer sans émettre de jugements ni interpréter les propos de ses interlocuteurs ;
    • identifier, exprimer et assumer ses émotions et besoins ;
    • formuler une demande de façon positive, simple, claire, précise et explicite ;
    • développer de l’empathie, etc.

    Les 4 principes fondamentaux de la CNV

    La communication non violente de Marshall Bertram Rosenberg repose sur 4 grands principes :

    Observer objectivement

    Face à une situation irritante, il est important d’observer et de décrire objectivement cette situation, c’est-à-dire de se baser uniquement sur les faits concrets, sans faire d’interprétations ni émettre de jugements auprès de notre interlocuteur. Pour cela, il est nécessaire de faire abstraction de nos valeurs et croyances afin d’être le plus neutre et le plus objectif possible.

    Par exemple : Au lieu de dire « Tu es en retard » (jugement), il est préférable de dire « Nous avions prévu une réunion à 9h00, il est 9h30 » (fait concret).

    Identifier et exprimer ses émotions

    Après avoir observé et décrit objectivement cette situation, il est essentiel de prendre le temps d’identifier et d’exprimer les émotions déclenchées par celle-ci. Exprimer nos émotions permet à notre interlocuteur de mieux comprendre ce que l’on ressent et d’avoir de l’empathie pour nous. De plus, cela permet de relâcher notre pression intérieure.

    Par exemple : Au lieu de dire « À cause de toi, j’ai pris du retard dans ma journée », il est préférable de dire « Je me sens contrarié et stressé, parce que j’ai pris du retard dans ma journée qui est remplie de rendez-vous avec des clients ».

    Identifier et exprimer ses besoins

    Nos réactions émotionnelles expriment la satisfaction ou l’insatisfaction d’un besoin. Pour communiquer bienveillamment avec notre interlocuteur, il faut veiller à identifier et à exprimer clairement nos besoins pour que celui ci puisse comprendre la cause de nos émotions.

    Par exemple : « J’ai besoin d’être à l’heure quand j’ai des rendez-vous de prévus avec des clients afin de ne pas les faire attendre et de pouvoir commencer les rendez-vous dans de bonnes conditions ».

    Exprimer une demande

    Après avoir identifié et exprimé nos besoins, il est important d’exprimer une demande concrète à notre interlocuteur, c’est-à-dire d’exprimer des actions à mettre en place pour satisfaire notre besoin dans l’immédiat ou de prévoir des actions pour y répondre ultérieurement. Pour qu’une demande soit bienveillante, il faut que celle-ci soit réalisable, simple, claire, précise, explicite et formulée de façon positive.

    Par exemple : « La prochaine fois que nous avons une réunion de prévue, est-il possible de la commencer à l’heure ? ».

    Les bénéfices de la communication non violente en entreprise

    Utiliser quotidiennement la communication non violente au travail apporte de nombreux bénéfices aux collaborateurs et aux entreprises.

    Pour les collaborateurs :
    • amélioration de leur bien-être : réduction du stress et des risques psychosociaux tels que le burnout ;
    • climat de travail agréable, sain et respectueux ;
    • relations professionnelles de qualité : échanges constructifs et positifs avec les autres collaborateurs, les supérieurs, les clients, etc.
    • liberté d’exprimer librement leurs avis, opinions et aspirations professionnelles sans craindre d’être jugé ;
    • épanouissement professionnel, etc.

    Pour les entreprises :
    • gestion bienveillante des tensions et conflits ;
    • renforcement de l’esprit d’équipe des collaborateurs : meilleure cohésion, solidarité, empathie et entraide au sein de l’équipe ;
    • diminution de l’absentéisme et du turnover ;
    • meilleure compréhension des besoins des collaborateurs ;
    • plus grande motivation et implication des collaborateurs aux projets de l’entreprise ;
    • image de l’entreprise positive, etc.

    Pour conclure

    En entreprise, la communication non violente est indispensable pour avoir des échanges professionnels constructifs, positifs, bienveillants et respectueux. Les relations au travail jouent un rôle prépondérant dans la qualité de vie au travail des collaborateurs et dans la performance des entreprises.

    Vous êtes une entreprise et souhaitez former vos collaborateurs à la communication non violente ? Yoburo peut vous accompagner dans cette démarche en vous proposant une conférence dédiée à la CNV. En présentiel ou en visioconférence, nous nous adaptons à vos besoins ! Si vous souhaitez plus d’informations, n’hésitez pas à nous contacter.

  • Semaine de la QVT : Donner du sens au travail des collaborateurs

    La semaine QVT approche à grands pas ! Le thème retenu par l’Anact cette année est « En quête de sens au travail ». Pour cette occasion, Yoburo vous explique pourquoi il est essentiel de donner du sens au travail de vos collaborateurs et vous donne également quelques conseils pour favoriser leur épanouissement professionnel.

    Pourquoi donner du sens au travail des collaborateurs ?

    Qu’est-ce qu’un travail qui a du sens ?

    Un travail qui a du sens est un travail qui apporte une satisfaction personnelle, c’est-à-dire que la personne perçoit son travail comme utile et est pleinement épanouie dans sa vie professionnelle. Un travail qui a du sens est donc une notion subjective fondée sur les perceptions positives ou négatives qu’une personne ressent envers son travail. D’après l’étude « Sens au travail ou sens interdit » réalisée par Deloitte, ces perceptions sont fondées sur 3 éléments principaux:
    Le rôle du collaborateur au sein de l’entreprise : les tâches qu’un collaborateur effectue quotidiennement ;
    Les valeurs de l’entreprise : les principes fondamentaux qui régissent l’organisation d’une entreprise comme l’innovation, l’autonomie, l’esprit d’équipe, etc.
    Les relations professionnelles : les relations qu’un collaborateur entretient avec ses supérieurs, collègues, clients…

    Quel est l’intérêt de donner du sens au travail des collaborateurs ?

    Donner du sens au travail apporte de nombreux bénéfices aux collaborateurs et aux entreprises.

    Pour les collaborateurs :

    • perception positive de leur travail : ils perçoivent leurs tâches comme utiles et cohérentes avec leurs aspirations et leurs valeurs ;
    • épanouissement professionnel ;
    • amélioration de leur bien-être : un collaborateur qui perçoit positivement son travail est moins susceptible d’être stressé et de faire un burnout ;
    • plus grande estime de soi…

    Pour les entreprises :

    • fort engagement des collaborateurs ;
    • diminution de l’absentéisme et du turnover ;
    • grande motivation des collaborateurs ;
    • meilleure coopération et cohésion entre les collaborateurs ;
    • amélioration des performances des collaborateurs ;
    • augmentation de la productivité…

    Comment donner du sens au travail des collaborateurs ?

    Dans cette partie, Yoburo vous propose quelques pistes d’action à mettre en place pour donner du sens au travail de vos collaborateurs.

    Impliquer les collaborateurs aux projets de l’entreprise

    Un travail qui a du sens est avant tout un travail qui est perçu comme utile. En effet, pour s’épanouir professionnellement et s’investir pleinement dans les objectifs de l’entreprise, les collaborateurs ont besoin de se sentir utiles, de constater que leurs compétences et leurs actions contribuent au développement et à la réussite de l’entreprise. Pour favoriser l’implication des collaborateurs, les entreprises peuvent :
    • co-construire les projets de l’entreprise avec les collaborateurs ;
    • donner un rôle et des objectifs permettant aux collaborateurs d’utiliser pleinement leurs compétences et d’apporter une valeur ajoutée à l’entreprise ;
    • faire régulièrement des retours positifs sur l’impact des actions des collaborateurs sur le développement de l’entreprise ;
    • informer les collaborateurs sur les avancées et les progrès de l’entreprise…

    Développer l’autonomie des collaborateurs

    Offrir une plus grande autonomie et une plus grande marge de manœuvre aux collaborateurs permet de donner davantage de sens à leur travail. En effet, en ayant une plus grande liberté dans la réalisation et l’organisation de leur travail, les collaborateurs sont plus motivés et épanouis, car ils ne sont pas considérés comme de simples exécutants.
    Pour favoriser l’autonomie des collaborateurs, les entreprises peuvent :
    • responsabiliser les collaborateurs et les encourager à prendre des initiatives ;
    • confier aux collaborateurs des tâches à valeur ajoutée ;
    • faire participer les collaborateurs aux prises de décision…

    Favoriser le développement des compétences des collaborateurs

    Pour qu’un travail ait du sens, les collaborateurs ont également besoin d’acquérir de nouvelles compétences et d’évoluer professionnellement. En effet, effectuer les mêmes tâches sur le long terme peut être redondant. Cette stagnation peut engendrer une baisse de motivation et de satisfaction professionnelle. Pour aider les collaborateurs à développer leur potentiel, les entreprises peuvent :
    • proposer des formations professionnelles ;
    • favoriser l’évolution de carrière ;
    • encourager la polyvalence…

    Entretenir des relations professionnelles positives

    Avoir des relations professionnelles positives renforce la motivation, l’investissement et l’épanouissement professionnel des collaborateurs. En effet, une bonne entente au sein de l’entreprise permet aux collaborateurs de se sentir soutenus et de développer un sentiment d’appartenance à un groupe. Pour construire des relations professionnelles positives, les entreprises peuvent :
    • organiser des activités de team building pour renforcer la cohésion des collaborateurs ;
    • aménager des espaces de détente pour faciliter la création de liens entre les collaborateurs ;
    • créer une culture d’entreprise fondée sur la confiance et le respect ;
    • gérer les conflits de façon diplomatique…

    Avoir de la reconnaissance pour le travail des collaborateurs

    Faire des retours positifs sur le travail des collaborateurs permet de donner du sens à leur travail. En effet, la reconnaissance au travail maintient et renforce l’engagement, l’estime de soi, la motivation et l’efficacité des collaborateurs. Pour avoir de la reconnaissance envers les collaborateurs, les entreprises peuvent :
    • soutenir les efforts des collaborateurs et valoriser le potentiel de chacun ;
    • remercier les collaborateurs pour leur engagement envers l’entreprise ;
    • faire régulièrement des retours positifs aux collaborateurs sur l’impact de leurs actions sur le développement de l’entreprise…

    Pour conclure

    Pour favoriser l’épanouissement professionnel des collaborateurs, les entreprises doivent veiller à donner du sens à leur travail. En améliorant la qualité de vie au travail des collaborateurs, les entreprises améliorent, quant à elles, leur productivité.

    Vous souhaitez organiser une semaine QVT au sein de votre entreprise en juin 2024 ? Yoburo peut vous accompagner en vous proposant des ateliers bien-être, conférences et activités sportives variés. Nous nous adaptons à vos besoins en vous proposant un programme sur mesure ! Pour organiser votre Semaine de la QVT avec Yoburo cliquez ici. Si vous souhaitez plus d’informations, n’hésitez pas à nous contacter.

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Vers la Médaille d’Or de
la QVCT : Inspirations Olympiques

Jeudi 16 mai à 11h30